[Vestal]

Bonjour à tous, je souhaite savoir si les mots en gras ci-dessous sont bien déclinés.

Domine, quis habitabit in tabernaculo Tuo ?
Aut quis requiescet in abyssi sancto Tuo ?
In pavor dormiam, et caro mea requiescet in pollutus.

Par ailleurs, est-ce pollutus peut s'employer au sens de "souillure" ?

Merci pour vos lumières !

[sicerabibax]

Non.

abyssus est un substantif de la 2e déclinaison et son ablatif est : abysso

pavor n'est pas indéclinable mais appartient à la 3e déclinaison : in pavore
pollutus (ou plutôt pollutum, au neutre substantivé) se décline aussi :
in polluto,
mais je ne sais pas si c'est vraiment le terme consacré pour parler d'une "souillure" dans ce type de texte.

D'où vient votre texte, d'ailleurs ? Je ne voit pas ce que peut être le saint « abîme » du Seigneur...
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Somniō mē latīnē loquī sīcut Rōmānum.

[Anne345]

"Inspiré" du psaume 15 :
Domine, quis habitabit in tabernaculo tuo
aut quis requiescet in monte sancto tuo ?

(...) et caro mea requiescet in spe

[Invité]

Merci beaucoup !
Oui c'est un détournement du psaume en question.
Quel serait le meilleur terme pour "souillure" dans ce cas ?

[sicerabibax]

Merci Anne !

Vestal, franchement ce détournement du psaume ne m'inspire pas.

Mais pour la "souillure", plus loin dans le psaume il est question de "macula", que l'on peut récupérer pour dire : "… requiescet in macula" (à l'ablatif , " in maculā " dans les bonnes grammaires)
Vu l'image que vous évoquez, je dirais aussi " in luto " (lutum = boue, fange)
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