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kidm0nster Invité
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Posté le Ven 7 septembre 2012, 20:58 Objet : Coedibus & victu foedo deterruit Orpheus |
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Bonjour,
je me permets de vous solliciter pour traduire deux citations d'auteurs classiques, dont le contenu m'intéresse beaucoup mais mes notions de latin remontent à trop loin pour que je m'essaie à cet exercice.
Je vous remercie d'avance pour votre temps, voici les deux extraits que j'aimerai traduire : "Caedibus, et victu faedu deterrent Orpheus"
et
"Quid loquor de ceteris nationibus, cum ipse adolescentulus in Gallia viderim Atticotos, gentem Brittanicam humanis vesci carnibus et cum per silvas porcorum greges et armentorum pecudumque reperiant, pastorum nates et feminarum papillas solere abscindere et has solas ciborum delicias arbitrari ? "
(la deuxième est bien plus longue, mais je vais tenter de trouver la traduction du texte directement dans un ouvrage).
Très cordialement |
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Sarah89 HadEpte
Inscrit le 22 juil 2012 Messages : 1915 Localisation : Belgique
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Posté le Ven 7 septembre 2012, 22:22 Objet : |
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Bonsoir,
J'ai du mal pour la première... Pour la deuxième voici ce que j'ai réussi à traduire:
"Que dis-je des autres nations, alors que moi-même, tout jeune homme, en Gaule j'ai vu les Atticotes, un peuple de Bretagne, se nourrir de chairs humaines, et même lorsqu'ils dénichent dans les bois des troupeaux de porcs et de gros bétail, avoir pour habitude de déchirer les fesses des bergers et les poitrines des femmes, et juger que ces choses sont les seuls délices alimentaires?" |
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Sarah89 HadEpte
Inscrit le 22 juil 2012 Messages : 1915 Localisation : Belgique
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Posté le Ven 7 septembre 2012, 22:50 Objet : |
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Remplacez "tout jeune homme" par "tout jeune adolescent"... C'est plus juste! |
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Anne345 Modérateur
Inscrit le 27 aoû 2007 Messages : 1916
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Posté le Ven 7 septembre 2012, 23:08 Objet : |
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Citation :ORPHIQUE, vie, (Littér.) O)RFIKO\S2 BI/OS2, sorte de vie pure, religieuse, & dont une des pratiques consistoit à ne point manger la chair des animaux.
Orphée, dit Eschyle dans Aristophane, nous a montré les cérémonies, & nous a enseigné à nous abstenir de tout meurtre. Horace exprime la même idée encore plus élégamment:
Sylvestres homines sacer interpresque deorum Coedibus & victu foedo deterruit Orpheus.
« Le divin Orphée, l'interprete des dieux, détourna les hommes du meurtre, & leur fit quitter le genre de vie brutal qu'ils menoient ». Encyclopédie, ou Dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers de Diderot et d'Alembert
Chez Horace, c'est l'Art poétique, vers 391-392.
Voltaire donne la traduction avant le texte qu'il attribue à St Jérome :
Citation :Voulez-vous que j'ajoute au témoignage de César celui d'un saint, qui est d'un bien plus grand poids? C'est saint Jérôme « J'ai vu, dit-il, dans une de ses lettres, j'ai vu, étant jeune, dans la Gaule, des Écossais qui, pouvant se nourrir de porcs et d'autres bêtes, aimaient mieux couper les fesses des jeunes garçons et les tétons des jeunes filles.» Puis servez... « Cum ipse adolescentulus in Gallia viderim Scotos, gentem britannicam, humanis vesci carnibus : et cum per silvas porcorum grèges et armentorum pecudumque reperiant, pastorum nates et feminarum papillas solere abscindere, et bas solas ciborum delicias arbitrari-.» Voltaire, Un chrétien contre six juifs.
On trouve les Attacoti ou les écossais, selon l'édition. |
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